Le 1er mai est un jour férié qui se distingue des autres jours fériés par une interdiction légale de travail. Mais certains services, en raison de la nature de leur activité (EHPAD,
usine de l’eau…), ne peuvent interrompre leur travail ce qui a des conséquences pour les agents mobilisés.
1er MAI TRAVAILLÉ
Selon le guide du temps de travail de la collectivité en vigueur, si les heures effectuées le 1er mai sont du travail supplémentaire, l’agent·e perçoit sa rémunération habituelle (1/30e de sa rémunération mensuelle) + des indemnités horaires pour travail de dimanche et jour fériés pour les heures effectuées (pour les catégories B et C) comme tout travail supplémentaire de jour férié.
Ainsi, pour les agent·e·s amené·e·s à travailler du fait de leur activité normale le 1er mai, la sujétion liée à ce jour est soumise aux mêmes règles que tout autre jour férié [majoration des 2/3 de l’indemnité horaire pour travaux supplémentaires].
A noter que le Code général de la fonction publique prévoyait en mars 2022 un doublement de la rémunération des agents travaillant le 1er mai, à l’instar des salariés. Cette règle a été appliquée pour le 1er mai 2022 à la Ville de Nantes, son CCAS et à Nantes Métropole. Mais dès 2023, le gouvernement est revenu sur cette règle de parité « public-privé » et les agents travaillant le 1er mai sont à nouveau rémunérés comme pour n’importe quel jour férié (ou récupèrent leur journée).
1er MAI NON TRAVAILLÉ
Un 1er mai non travaillé ne peut pas entraîner une réduction de la rémunération.
Si le 1er mai coïncide :
- avec un jour de repos (samedi, dimanche, jour de temps partiel,…), il n’est pas récupérable sur un autre jour. L’agent n’a pas droit à un repos supplémentaire.
- avec une période de congés annuels, elle n’est pas imputée sur la durée de ce congé.
- avec une période de congés de maladie, maternité ou accident du travail, aucun repos ni aucune rémunération supplémentaires ne sont dus. Le jour férié est intégré dans le décompte du nombre de jours à plein traitement ou à demi-traitement.